Virginie Druenne est la créatrice de Rare à l’écoute, le premier podcast santé qui aborde le sujet des maladies rares en France. Nous sommes allées à sa rencontre pour en savoir plus sur le podcast.
Pourquoi avez-vous créé un podcast santé pour parler des maladies rares ?
Les patients des maladies rares se heurtent à chaque fois aux mêmes obstacles : ils vont voir leurs médecins de proximité, leurs médecins généralistes, leurs pédiatres… Mais ces derniers ne disposent pas toujours des bonnes informations pour dépister et adresser les patients. De plus, les professionnels de santé n’ont pas le temps de se former aux 7 000 maladies rares qui existent.
Le podcast m’est très vite apparu comme le média idéal pour parler de ce sujet : des formats courts et dynamiques, des interviews, des messages précis.
Quel accueil Rare à l’écoute a -t-il reçu ?
Le podcast a reçu un bel accueil que ce soit de la part des filières de santé, des associations de patients, ou des experts concernés qui ont été très enthousiastes.Rare à l’écoute travaille sur toutes les maladies rares. Le podcast permet une plus grande visibilité sur cet enjeu de santé publique grâce à notre présence sur tous les réseaux sociaux.
Si vous ne deviez recommander qu’un épisode ce serait lequel et pourquoi ?
Je ne peux pas recommander un seul épisode ! Je vous invite à tout écouter. Chaque maladie rare comporte cinq épisodes, des interviews d’experts, des témoignages patients et ces maladies méritent toutes d’être entendues !
Pourquoi le podcast se prête bien au sujet de santé en général selon vous ?
L’utilisation de ce canal est assez récente, mais le podcast est en train de séduire le monde de la santé.
Les médecins connaissent bien et adoptent tout de suite ce média qui est tout à la fois : différenciant, innovant et mobile…Et qui, jusqu’à maintenant était réservé aux loisirs et/ou à la musique.
Avec le confinement il y a eu une sur sollicitation des écrans : le podcast, vous l’écoutez où vous voulez quand vous voulez !
Que peut-on souhaiter à RARE à l’écoute ?
D’aider à trouver des patients qui étaient jusqu’à maintenant en errance diagnostique et qui, grâce à la chaîne vont arriver à se faire dépister… Mais surtout, la prochaine étape est d’aller au-delà de la France et de diffuser RARE à l’écoute au niveau européen.