Dormir, le podcast qui explore le sommeil đź’¤

Dormir, le podcast qui explore le sommeil đź’¤

Louis Duruflé est nouvellement producteur de podcast dans les Hauts-de-France. Il a été administrateur de théâtre dans une "ancienne vie", comme il dit, et en garde la passion vive de la rencontre. La rencontre sur scène est puissante, mais la rencontre en podcast est différente, plus intime... Nous l'avons rencontré pour qu'il nous en dise un peu plus sur son podcast "Dormir".


Pourquoi avoir choisi le thème du sommeil ?

Dormir, c’est une expérience universelle. Tous les êtres humains, sans exception, dorment. Et ça prend du temps ! Environ 1/3 de notre vie, plus de la moitié quand on est bébé.

Et pourtant, je trouve que le sommeil est relégué à une place qui n’est pas la sienne : il faudrait le quantifier, le chérir, l’améliorer, le performer, ou au contraire le contraindre, le réduire, savoir se réveiller… Alors qu’il existe, tout simplement.

Je trouve surtout qu’on n’entend trop peu parler de sommeil. On n’entend jamais que le plus dur pour une rupture, c’est de se retrouver tout seul la nuit. C’est quelque chose qu’on ne dit pas, qu’on ne pense même pas à dire.

Et pourtant, je l’ai entendu dans ce podcast, plus d’une fois !


Qu'as-tu appris sur le sommeil depuis que tu as créé ce podcast ?

J’ai surtout appris qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise manière de dormir ! Chacun son sommeil, et chacun son rapport plus ou moins évident, plus ou moins complexe.

Certains sont sensibles aux bruits, d’autres aux odeurs, une telle rêve beaucoup, un autre pas du tout… Je pense que la leçon fondamentale, c’est de comprendre que le sommeil rentre dans une dynamique globale de vie.

Si on a un sommeil qu’on estime mauvais, il faut certes en prendre soin, mais prendre soin du reste de sa vie. Ce sont des choses qu’on entend sur les bébés par exemple. Qu’une vie diurne de qualité permet une vie nocturne de qualité.


Comment trouves-tu les sujets ?

Plus que les sujets, ce sont des rencontres que je cherche. Je discute donc beaucoup avec des amis, mais également avec des personnes que je croise dans le travail, dans du bénévolat.

Parfois, ce sont des personnes que je contacte au hasard. Qui sait, un jour on aura un footballeur ! Je cherche surtout à avoir des expériences différentes, à ce qu’un maximum de personnes puisse s’y retrouver.

Comment t'organises-tu pour la production des Ă©pisodes

Une fois que j’ai trouvé la personne à interviewer, je prépare l’entretien avec l’envoi d’un petit « guide de l’interviewé·e » qui détaille les enjeux du podcast, et je leur demande ensuite ce qu’ils en pensent.

J’en profite pour rajouter les réactions à chaud dans ma trame d’entretien. Ensuite, je donne rendez-vous en studio ou in situ, à la préférence des personnes.

Avoir l’ambiance sonore de leur vie, c’est aussi très riche !

On mène l’entretien en prenant son temps, sur le principe de l’interview fleuve. On s’arrête quand on en a marre, pas quand on n’a plus de questions.

Et ensuite, montage, réécoute, j’écris mes parties en voix off, réécoute, remontage, bruitage, bouclage, pochette, et c’est lancé !

Quel Ă©pisode recommandes-tu aux lecteurs de notre blog ?

L’épisode qui parle le mieux !

Chaque épisode est accompagné d’un prénom (qui peut être un pseudo), un âge et une profession : on peut donc chercher quelqu’un de très proche, ou quelqu’un de très éloigné !

Et pour les amateurs de frissons, indéniablement l’épisode spécial halloween (n°8 !) où on entend des cauchemars…

Ecouter dormir ici